Typhon Kajiki au Vietnam : des dizaines de milliers d’évacués face à la menace

Le Vietnam face à Kajiki : pourquoi ce typhon inquiète autant ?

On le sait : le Vietnam subit chaque année la saison des typhons, mais avec Kajiki, la menace prend une autre dimension. Les vents ont atteint 160 km/h, ce qui fait de cette tempête l’une des plus puissantes de la saison. Dans les provinces de Quang Tri et Thua Thien-Hue, on a vu des files d’habitants se déplacer, baluchons sur l’épaule, cherchant à rejoindre les abris. 

On se pose la question : la fréquence de ces typhons n’augmente-t-elle pas ? Les experts rappellent que le réchauffement climatique agit comme un soufflet sur les braises, rendant ces phénomènes plus imprévisibles et parfois plus violents.

Dans le centre du pays, les villes de Dong Hoi et Hue se préparent à affronter une nuit difficile. Les habitants redoutent les coupures de courant et la montée soudaine des eaux.

Évacuations et abris : comment le Vietnam limite les risques

Dès le 25 août, les autorités ont lancé des opérations d’évacuation massives. On compte déjà plusieurs dizaines de milliers d’habitants déplacés dans les provinces les plus exposées.

Des abris temporaires ont ouvert, permettant à chacun de s’abriter des rafales. À Hue, les écoles sont restées portes closes pour protéger les élèves. On constate, cette fois encore, à quel point la préparation collective reste vitale quand le typhon frappe sans prévenir.

Les services météorologiques soulignent que « de fortes pluies et des crues soudaines » sont attendues, notamment dans les régions montagneuses. On comprend bien que la réactivité des autorités peut faire la différence entre une simple frayeur et un véritable drame.

Inondations et glissements de terrain : quels dangers concrets ?

Avec Kajiki, le risque ne se limite pas au vent. Dans les vallées de Quang Tri, le moindre ruisseau peut se transformer en torrent. On redoute les inondations et les glissements de terrain, surtout dans les villages situés près des rivières.

Les services météo avertissent : « Les précipitations pourraient dépasser 200 mm en 24 heures ». C’est suffisant pour couper des routes, bloquer les secours, et mettre la vie de milliers de personnes en danger. On se rend compte, une fois de plus, de la fragilité du quotidien face à la météo extrême.