Vent violent lundi 15 septembre : des rafales jusqu'à 116 km/h
Lundi 15 septembre, une forte perturbation atmosphérique a balayé le nord de la France, provoquant un épisode venteux notable. Sur les côtes, en façade Manche et depuis certaines stations intérieures, les rafales maximales ont dépassé les 90 à 100 km/h.
 
        Où le vent a-t-il soufflé le plus fort ce lundi 15 septembre ?
Les relevés montrent que certaines stations côtières ont subi des rafales très importantes :
- Cap Gris‑Nez (62) : la rafale maximale enregistrée est de 116 km/h, le plus fort relevé.
- Barfleur – Gatteville‑le‑Phare (50) : 104 km/h.
- Cap de la Hève (76) : 102 km/h.
- Boulogne (62) : 100 km/h.
Suivent d’autres points du littoral avec des rafales comprises entre 90 et 100 km/h : Carteret, Calais / Marck, Ile de Batz, Cherbourg, Vigie du Homet, Pointe du Roc – Granville, etc. À l’intérieur des terres, les valeurs sont un peu moindres mais restent notables, par exemple Lille (59) avec environ 86 km/h, ou Abbeville (80) avec ~83 km/h.
Ces chiffres montrent que les zones côtières ou exposées au large (façade Manche) ont été les plus touchées, avec une forte accentuation des rafales dues à l’exposition aux vents d’ouest à nord-ouest souvent renforcés par la mer.
Départements et vigilance
D’après les informations disponibles, Météo‑France a placé certains départements du nord dans une vigilance jaune vent pour la journée du lundi. Ces départements étaient ceux exposés au littoral de la Manche et du nord : le Pas‑de‑Calais, la Manche, peut‑être le Nord ‑ selon les bulletins.
L’alerte visait à prévenir des rafales pouvant dépasser les seuils habituels pour le littoral et des zones exposées.
Vent moyen vs rafales : quelle différence ?
C’est un point souvent source de confusion : la différence entre vent moyen (ou vent soutenu) et rafales.
- Le vent moyen est la vitesse moyenne du vent sur une durée donnée (souvent 10 minutes pour les mesures françaises). Il reflète un régime de vent stable ou quasi‑stable, sans pics soudains.
- Les rafales sont des pointes temporaires, beaucoup plus courtes (quelques secondes) pendant lesquelles le vent atteint des vitesses bien plus élevées que le vent moyen. Ces pics sont souvent dus à des turbulences, au relief, à l’effet de côtes, ou à des contraintes orographiques.
Autrement dit, un vent moyen de, par exemple, 50‑60 km/h peut s’accompagner de rafales à 90‑100+ km/h dans les zones exposées. Les rafales sont ce qui cause souvent les dégâts (branches d’arbres, objets projetés, toitures fragiles) car elles imposent des contraintes soudaines plus fortes.
Contexte météorologique et conséquences
L’épisode est dû à une perturbation active circulant depuis l’Atlantique ou la Manche, générant un gradient de pression assez marqué sur le nord de la France, ce qui renforce les vents. (C’est souvent ce schéma au début de l’automne quand les masses d’air plus froid au nord s’installent).
Le littoral a donc été en première ligne : les stations côtières, promontoires, falaises ou caps sont particulièrement exposés aux vents canalisés ou amplifiés par la topographie.
À l’intérieur des terres, les rafales tendent à s’atténuer mais restent potentiellement fortes, selon l’éloignement des côtes, la configuration locale (relief, végétation, urbanisation).
 
					 
         
         
         
         
         
         
         
         
         
         
         
         
         
         
         
         
         
         
        