Tempête Benjamin à Grenoble : 20 à 30 arbres déracinés au parc Bachelard

La tempête Benjamin : un phénomène météorologique violent

La tempête Benjamin s’est abattue sur Grenoble et son agglomération dans la matinée, générant des conditions particulièrement dangereuses.

Des rafales de vent, mesurées localement à plus de 90 km/h, ont été signalées dans certains quartiers. Le parc Bachelard, vaste espace vert de plus de 8 hectares situé au sud de la ville, n’a pas été épargné : on recense 20 à 30 arbres déracinés. Le déracinement intervient lorsque la force du vent, cumulée à l’humidité du sol, emporte l’arbre en arrachant totalement ses racines du sol – un spectacle impressionnant, mais aussi dangereux.

Sécurité : pourquoi il faut respecter les consignes ?

Face à la menace annoncée par les services météo, la mairie de Grenoble avait ordonné la fermeture immédiate de tous les parcs, dont celui de Bachelard. Des barrières métalliques et des rubalises signalaient l’interdiction d’accès. Pourtant, à peine la tempête passée, certains usagers ont choisi d’entrer dans le parc malgré l’évidence du danger.

On sait que même après l’accalmie, des branches fragilisées peuvent tomber à tout instant. Les agents municipaux, rapidement présents sur les lieux, ont dû intervenir pour rappeler les règles et sécuriser la zone.

Heureusement, aucun blessé n’a été signalé : un soulagement, quand on sait que le parc attire chaque jour des centaines de visiteurs, joggeurs, familles ou promeneurs à vélo. La vigilance des autorités et la rapidité d’intervention ont permis d’éviter le pire.

Le parc Bachelard : un patrimoine naturel fragilisé

Avec ses 8 hectares de pelouse, arbres et aires de jeux, le parc Bachelard constitue un véritable poumon vert au sud de la ville, apprécié pour ses espaces sportifs et ses zones ombragées.

La tempête Benjamin a laissé des traces visibles : arbres centenaires au sol, branches éparpillées, accès restreints. Pour les riverains, c’est un choc. La perte de ces arbres impacte non seulement la biodiversité mais aussi la qualité de l’air et le cadre de vie.

Les services municipaux estiment que l’opération de sécurisation et de replantation s’étalera sur plusieurs semaines, voire plusieurs mois, selon la gravité des dégâts et l’état du sol.