Léonides 2025 : où, quand et comment observer la pluie d’étoiles ce lundi ?

Ce qui rend les Léonides 2025 à ne pas manquer

Les Léonides comptent parmi les essaims les plus rapides : chaque météore file à près de 71 km/s, ce qui favorise des traînées nettes et parfois colorées. On observe régulièrement des « boules de feu », des lueurs plus intenses et prolongées générées par des fragments cométaires plus massifs.

Autre particularité : des météores rasants peuvent glisser près de l’horizon, dessinant de longues traces lumineuses, intéressantes pour la photographie. Le « radiant », c’est‑à‑dire la zone du ciel d’où les météores semblent diverger, se situe dans la constellation du Lion. En pratique, on gagne à regarder à distance du radiant pour profiter de trajectoires plus longues ; en le fixant, les traces paraissent plus courtes (effet de raccourcissement).

Pour 2025, les nuits des 16 et 17 novembre sont les plus propices, avec un maximum théorique le lundi 17 vers 19 h. On s’installe confortablement, à l’abri du vent et du froid, et on laisse ses yeux s’habituer à l’obscurité pour une expérience optimale.

Calendrier, heures clés et luminosité lunaire

L’essaim reste actif du 6 au 30 novembre, mais l’intensité culmine les nuits du dimanche 16 et du lundi 17 novembre. Le maximum attendu intervient lundi vers 19 h. Sur l’ensemble de la fenêtre, si la météo locale le permet, on peut atteindre environ 15 météores par heure à l’œil nu.

La période est d’autant plus favorable que la Nouvelle Lune survient le 20 novembre. Le ciel est donc plus sombre les 16 et 17, un atout décisif pour repérer des météores faiblement lumineux. De nombreux observateurs privilégient un créneau après minuit, quand l’obscurité est profonde et les lumières humaines moins présentes.

On garde à l’esprit que ces chiffres demeurent indicatifs : la couverture nuageuse locale et la pollution lumineuse influencent fortement le nombre d’objets visibles.

D’où viennent les Léonides ?

Les Léonides proviennent de la comète périodique 55P/Tempel‑Tuttle, identifiée à la fin de 1865 et au début de 1866. À chaque retour, cette comète libère des particules de glace et de poussière. En entrant dans l’atmosphère terrestre, ces fragments se consument et produisent les traînées lumineuses que l’on appelle météores, ou « étoiles filantes ».

La comète boucle son orbite en environ 33 ans. À proximité du périhélie (le point de l’orbite le plus proche du Soleil), elle libère davantage de matière. Cette configuration peut engendrer de véritables tempêtes de météores, avec des centaines, voire des milliers d’étoiles filantes par heure. Un épisode marquant a été rapporté en 1833, et la dernière tempête notable remonte à 2002.

Les prévisions actuelles annoncent une fenêtre potentielle autour du 17 novembre 2033, avec jusqu’à 400 météores par heure. Depuis la tempête de 1999, l’activité de l’essaim est mieux anticipée grâce aux progrès des modèles et des calculs orbitaux.