Draconides 2025 : une pluie d’étoiles exceptionnelle attendue dès le 8 octobre

Une pluie venue du Dragon

Les Draconides tirent leur nom de la constellation du Dragon (Draco), d’où semblent provenir les météores. Elles sont provoquées par les poussières laissées dans l’espace par la comète 21P/Giacobini-Zinner, à chaque passage proche du Soleil.

Cette pluie est habituellement discrète, mais certaines années peuvent offrir de véritables explosions d’activité, comme en 1933 ou 2011, avec plusieurs centaines de météores visibles chaque heure. 2025 pourrait bien rejoindre cette courte liste.

Pourquoi cette année est spéciale ?

Selon les calculs d’astronomes, la Terre traversera une zone dense de débris laissés par la comète, ce qui pourrait produire une activité exceptionnelle, avec jusqu’à 400 météores par heure, surtout juste après le coucher du Soleil, en soirée du 8 octobre.

Les Draconides sont aussi particulières car leurs météores sont lents (environ 20 km/s), ce qui leur donne une apparence très marquée et parfois spectaculaire.

Une Lune gênante… mais pas rédhibitoire

Seul bémol cette année : la Lune sera presque pleine au moment du pic. Sa forte luminosité pourrait éclipser les météores les plus faibles. Il faudra donc privilégier un endroit éloigné des lumières artificielles, avec une vue dégagée vers le nord-ouest.

Conseils pour observer les Draconides

• Sortir en soirée du 8 octobre, dès le coucher du Soleil
• S’éloigner des villes et de toute pollution lumineuse
• Regarder en direction du nord-ouest
• Ne pas utiliser de jumelles ou télescopes : le phénomène se regarde à l’œil nu
• Prendre son mal en patience : les météores peuvent être irréguliers

Une dernière chance avant 2078

Selon les spécialistes, aucun autre sursaut d’activité majeur des Draconides n’est attendu avant 2078. Cette année représente donc une opportunité rare, d’autant plus précieuse pour les amateurs d’astronomie.

Ceux qui souhaitent optimiser leurs chances peuvent utiliser des applications d’observation du ciel comme Sky Tonight, qui permettent d’identifier précisément la constellation du Dragon et le radiant du phénomène.