Intempéries : plusieurs plages françaises fermées à la baignade en raison d'une pollution microbiologique

Des fermetures de plages en série après les intempéries

Les précipitations exceptionnelles du 21 juillet 2025 ont entraîné le débordement des réseaux d'eaux usées dans plusieurs régions littorales. Dans la Manche, il est tombé l'équivalent d'un mois et demi de pluie en quelques heures sur le centre du département. Face à ces conditions, l'Agence régionale de santé (ARS) de Normandie a décidé d'interdire la baignade sur neuf plages du Cotentin, à compter du 22 juillet 2025.

Les plages concernées sont situées à :

• Agon-Coutainville (plage de la Pointe et plage de l'École de voile)
• Hauteville-sur-Mer (plage face à l'ancien Camping et en face de l'école de Voile)
• Granville (plages d’Hacqueville et du Fourneau)
• Saint-Pair-sur-Mer (plages face au casino, face à la fontaine St Gaud, ainsi que la piscine d’eau de mer)
• Dragey-Ronthon (plage La Dune)

Selon le maire d'Agon-Coutainville, ce type d'interdiction n'est pas exceptionnel et peut durer quelques jours, le temps que l'ARS effectue des prélèvements et que la qualité de l'eau redevienne conforme aux normes.

D'autres plages sont concernées : 

• Saint-Malo (plage de Rochebonne et plage de Bon Secours

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Des pollutions similaires dans le sud de la France

La situation n'est pas isolée à la Manche. Dans le sud de la France, des fermetures de plages ont également été constatées après des orages violents.

À Saint-Cyprien, dans les Pyrénées-Orientales, la plage de la Lagune a été fermée par précaution. L'ARS a détecté une contamination ponctuelle, probablement liée au ruissellement provoqué par les fortes pluies.

Des analyses sont en cours pour mesurer le risque sanitaire. La mairie de Saint-Cyprien communique régulièrement sur l'évolution de la situation, notamment via ses réseaux sociaux. La réouverture des plages dépendra des résultats des contrôles.

Liste des plages fermées :

• Saint-Cyprien (plage de la Lagune)
• Martigues (Plage de Figuerolles, Plage de Ferrières, Plage des Laurons, Anse de Bonnieu, Plage de Bonnieu, Plage de Carro, Plage du Verdon, Anse de Couronne Vieille, Plage de Sainte-Croix / La Saulce, Anse des Tamaris)
• La Seyne (plages de Sablettes, de Balaguier, Sablettes est, Sablettes centre, Sablettes chemin Rey, Mar Vivo, Chemin Hermitte, Mar Vivo poste de secours, La Vernette, La Verne Fabrégas est, Fabrégas centre, Boeuf et Jonquet)
• Sanary (toutes les plages)
• Bandol (plage d’Eden Roc / de Barry)

Pourquoi la baignade est-elle interdite après les orages ?

Les fortes pluies et les orages provoquent un débordement des réseaux d'eaux usées, ce qui entraîne la présence anormale de bactéries intestinales (notamment des entérocoques) dans l'eau de mer. Ce type de pollution peut engendrer des risques sanitaires pour les baigneurs, tels que des infections ORL, des gastro-entérites ou des irritations oculaires.

Face à ces risques, les autorités sanitaires préfèrent fermer temporairement l'accès aux plages concernées, en attendant un retour à la normale. Ce phénomène n'est pas nouveau, mais il tend à se répéter, notamment en été, période de fréquentation accrue du littoral.

Surveillance et mesures sanitaires renforcées

Les Agences régionales de santé effectuent des contrôles réguliers de la qualité de l'eau pour protéger la population. En cas de dépassement des seuils microbiologiques, la fermeture de la baignade est immédiate. La durée de l'interdiction dépend des résultats des analyses et du retour à une situation conforme.

Par ailleurs, le réchauffement climatique contribue à la multiplication de ces épisodes de pollution, notamment en favorisant la prolifération d'algues pouvant également affecter la qualité de l'eau.

Un impact sur le tourisme et les loisirs

La fermeture des plages affecte directement les loisirs estivaux, aussi bien pour les habitantes et habitants que pour les touristes. La prudence reste de mise : il est recommandé de respecter les interdictions de baignade et de se tenir informé auprès des autorités locales ou sur les réseaux sociaux des communes concernées.