Cette ville de France est celle où il pleut le moins

Classement et chiffres-clés : quelle ville détient le record de pluviométrie la plus faible en France ?

On entend souvent que le Sud-Est est la région la plus ensoleillée du pays. Mais a-t-on vraiment conscience des écarts de pluviométrie entre les grandes villes françaises ? Et sur quels chiffres s’appuyer pour désigner la ville la plus sèche de France ?

Tableau comparatif de la pluviométrie annuelle (Source : Météo-France)

Il pleut deux fois moins à Marseille qu’à Brest, et 20 % de moins qu’à Paris. Dans le Sud-Est, on compte à peine 53 jours de pluie par an, contre plus de 150 dans l’Ouest breton.

Pourquoi Marseille et Perpignan sont-elles les villes les plus sèches de France ?

Leur secret ? Le climat méditerranéen, typique du littoral sud, impose une alternance : des étés chauds et secs, des hivers doux, des pluies rares et concentrées sur l’automne et le printemps. Les précipitations s’y font brèves, souvent sous forme d’orages violents mais isolés.

• Des anticyclones fréquents bloquent les perturbations atlantiques. Les nuages restent au large.
• La chaleur accélère l’évaporation, desséchant encore plus rapidement les sols.
• En été, on peut traverser plus de 60 jours sans pluie d’affilée : en 2017, Marseille a battu son record de sécheresse estivale.

Conséquences concrètes : la vie quotidienne dans la ville la plus sèche de France

Moins de pluie, un avantage ? Pas toujours ! À Marseille ou Perpignan, la faiblesse de la pluviométrie implique des risques accrus de sécheresse et d’incendies de forêt. Chaque été, le Sud-Est passe en vigilance sécheresse et les restrictions d’eau se multiplient.

• Ressources en eau tendues : arrosage limité, agriculture sous pression.
• Biodiversité fragile : la garrigue s’adapte, mais reste vulnérable (plus de 20 000 ha brûlés en 2022 dans la région PACA).
• Tourisme boosté : le soleil attire, mais aggrave l’îlot de chaleur urbain.

Le changement climatique accentue ces tendances.