Actualités météo | Les températures baissent : comment éviter de devoir allumer le chauffage ?
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Les températures baissent : comment éviter de devoir allumer le chauffage ?

Publié par Claire Krust , le 24 sept. 2025 à 14:25

Avec la chute des températures observée cette semaine sur l’ensemble de la France, la question revient : faut-il déjà allumer le chauffage ou attendre encore ? Entre baisse du mercure, économies d’énergie et vigilance sanitaire, chaque foyer cherche la meilleure solution pour rester confortable sans gaspiller. Quels sont les bons repères pour décider ?

Une main sur la poignée d'un chauffage

Quels sont les indicateurs pour allumer le chauffage ?

Le sujet divise souvent au sein des familles ou entre voisins. Qui n’a jamais vécu ce débat : « On rallume ou pas ? » Pourtant, il existe des repères concrets pour guider sa décision, sans céder à la précipitation.

La température intérieure est le thermomètre le plus fiable. Les recommandations officielles, issues notamment de l’ADEME, fixent la température de confort à 19 °C dans le salon et les pièces de vie. Si l’on constate que le mercure reste durablement sous ce seuil, il devient raisonnable d’envisager d’allumer le chauffage.

Supporter une soirée à 18 °C n’est pas dangereux pour la plupart des adultes. Pour une personne en bonne santé, 18 °C dans une chambre est suffisant. Toutefois, dés que l’humidité augmente, la sensation de froid s’accentue. Il faut donc aussi surveiller l’hygrométrie : un air trop humide (au-delà de 60 %) donne plus froid, même à température constante.

Y a-t-il des exceptions selon les publics ?

Les enfants en bas âge, personnes âgées ou personnes souffrant de pathologies chroniques sont plus sensibles au froid. Pour eux, il ne faut pas descendre sous 20 °C dans la chambre et 21 °C dans la salle de bain.

Chez les seniors, la perception du froid est altérée, ce qui augmente les risques de chute ou d’infections respiratoires.

Jusqu’où peut-on attendre avant d’allumer le chauffage ?

Chaque année, la date d’allumage du chauffage varie selon les régions et la météo. Météo-France observe que la mi-septembre marque souvent le début des matinées fraîches au nord et à l’est, alors que le Sud-Ouest peut attendre la mi-octobre. Cette semaine, les températures minimales attendues oscillent entre 7 et 12 °C au petit matin, tandis que les après-midis restent encore agréables (16 à 20 °C selon les villes).

Le confort intérieur dépend aussi de l’isolation du logement et de sa capacité à retenir la chaleur. Les appartements récents ou exposés au soleil (à l’ouest ou au sud) permettent souvent de patienter plus longtemps.

Faut-il attendre plus longtemps ? Tant que la température intérieure ne baisse pas durablement sous 19 °C et que l’humidité reste modérée, on peut patienter. Mais dès que la sensation de froid persiste, il est préférable de privilégier le confort, surtout pour les plus vulnérables.

Selon une étude de l’INSEE (2023), près de 80 % des ménages français allument leur chauffage entre mi-octobre et début novembre. Ce chiffre varie selon la région, l’isolation et le type d’équipement.

Comment conserver la chaleur et retarder l’allumage ?

En période de transition, chaque geste compte pour retarder l’allumage du chauffage et limiter la consommation d’énergie. Voici quelques astuces simples, testées et validées par les spécialistes de l’Ademe et de France Rénov’ :

  • Fermer volets et rideaux à la tombée du jour pour conserver la chaleur.
  • Aérer dix minutes le matin pour renouveler l’air sans refroidir l’habitation.
  • Ouvrir les fenêtres en grand les après-midis ensoleillés pour profiter des apports naturels.
  • Installer des tapis pour éviter la sensation de froid au sol.
  • Calfeutrer portes et fenêtres pour limiter les courants d’air.
  • Habiller les murs exposés avec des rideaux thermiques ou des meubles.

Impact sur la facture : selon l’Ademe, chaque degré supplémentaire sur le thermostat augmente la consommation d’énergie de 7 %. Retarder l’allumage, même de quelques jours, réduit à la fois la facture et l’empreinte carbone.