Jusqu'à 43° : où va-t-il faire le plus chaud cette semaine ?

Où la canicule frappe-t-elle le plus fort cette semaine ?

Lundi 11 août

Dès lundi 11 août, la vague de chaleur s’abat sur la France. 12 départements sont en rouge canicule, principalement dans le Sud-Ouest, et 41 départements en vigilance orange. Les premières chaleurs matinales dépassent déjà 20°C entre l’Aquitaine et la Méditerranée.

L’après-midi, les températures grimpent brutalement : de 35°C à 43°C dans le sud. 

• Angoulême et Carcassonne : 43°C
• Agen, Marmande (Lot-et-Garonne), Prigueux (Dordogne) : 42°C
• Toulouse, Bordeaux, Montauban, Limoges, Tarbes, Montélimar : 40°C.

Les nuits restent chaudes, avec 30°C à Nice, 26°C à Marseille et 24°C à Paris.

Mardi : la vigilance s’étend, la chaleur aussi

Mardi 12 août, la vigilance rouge est reconduite pour 12 départements du Sud-Ouest.

Dès le lever du jour, il fait 29°C à Paris et Auxerre, 32°C à Perpignan et Montélimar. L’après-midi, 39°C sont attendus à Bordeaux, 37°C à Limoges, 41°C à Lyon, 36°C à Lille et Reims, 37°C à Auxerre.

Jusqu’à la fin de semaine, les fortes chaleurs persistent

Mercredi, 31°C sont relevés dès le matin à Lyon. Dans l’après-midi, 37°C sont prévus à Metz et Gap, 36°C à Paris.

Jeudi, la chaleur reste présente : 29°C à Marseille au matin, 31°C à Nice, puis 32°C à Ajaccio, 33°C à Bordeaux, 34°C à Reims et 37°C à Strasbourg l’après-midi.

Vendredi 15 août, la canicule ne faiblit pas : 34°C à La Rochelle et Marseille, 37°C à Bordeaux, Montpellier et Montélimar, 34°C à Ajaccio, 33°C à Nice. Le week-end annonce jusqu’à 38°C à Toulouse et 37°C à Bordeaux et Montpellier.

Quels risques et conséquences locales ?

Les températures caniculaires, particulièrement dans le Sud-Ouest, augmentent les risques pour la santé (déshydratation, coups de chaleur), mais aussi pour l’environnement, avec un risque accru d’incendies et de sécheresse.

Les nuits tropicales compliquent la récupération, notamment pour les enfants, les personnes âgées ou fragiles. Les secteurs urbains comme Paris, Lyon, Bordeaux ou Nice subissent un effet d’îlot de chaleur. Les activités économiques, agricoles et touristiques s’adaptent tant bien que mal à ces conditions extrêmes.