Pluviométrie à Nantes : pluie annuelle et mensuelle
Nantes, située en Loire-Atlantique et influencée par le climat océanique, voit des précipitations régulières tout au long de l’année. Retrouvez toutes les données chiffrées liées à la pluviométrie à Nantes.

Pluviométrie à Nantes : des chiffres précis sur 2023, 2024 et 2025
Selon les données de Météo-France, Nantes enregistre en moyenne 820 mm de précipitations par an sur la période 1991-2020. Ce chiffre place la ville au-dessus de la moyenne nationale, qui s’élève autour de 770 mm annuels.
En 2023, Nantes a connu une année exceptionnellement humide : environ 1000 mm sont tombés sur la métropole, notamment à l’automne où plusieurs épisodes pluvieux intenses ont été relevés (Météo-France, rapport annuel).
À l’inverse, les premiers mois de 2024 affichent déjà un déficit de pluviométrie de 12 % par rapport à la normale de saison. Les données de juin 2025 confirment la tendance à un déficit persistant, avec moins de 400 mm cumulés depuis janvier.
La répartition mensuelle des pluies reste contrastée : octobre, novembre et décembre concentrent souvent près de 40 % des précipitations annuelles, alors que les mois d’été sont nettement plus secs.
Année | Pluviométrie annuelle à Nantes (mm) |
---|---|
2015 | 762 |
2016 | 986 |
2017 | 865 |
2018 | 813 |
2019 | 929 |
2020 | 827 |
2021 | 893 |
2022 | 741 |
2023 | 977 |
2024 | 870 |
2025 (provisoire) | 836 |
Comparaison : pleut-il beaucoup à Nantes :
L’image de Nantes « ville où il pleut tout le temps » est tenace. Pourtant, les chiffres montrent qu’elle ne fait pas partie du peloton de tête des villes les plus arrosées. Voici un tableau comparatif pour l’année 2023 :
Ville | Pluviométrie annuelle (mm) |
---|---|
Brest | 1200 |
Biarritz | 1460 |
Nantes | 1000 |
Lyon | 870 |
Paris | 650 |
Marseille | 540 |
Quelle répartition des pluies à Nantes sur l’année ?
La pluviométrie à Nantes n’est pas uniforme au fil des mois. Les données de Météo-France (1991-2020) montrent :
Mois | Pluviométrie moyenne (mm) |
---|---|
Janvier | 81 |
Février | 66 |
Mars | 63 |
Avril | 55 |
Mai | 60 |
Juin | 52 |
Juillet | 54 |
Août | 53 |
Septembre | 62 |
Octobre | 87 |
Novembre | 99 |
Décembre | 89 |
Quel impact du changement climatique sur la pluviométrie à Nantes ?
Le réchauffement climatique influence la pluviométrie à Nantes à plusieurs niveaux. Selon le service Copernicus et Météo-France, la quantité totale annuelle reste globalement stable. Mais la répartition et l’intensité des précipitations évoluent :
- Les épisodes de pluie intense et orageuse se multiplient, augmentant le risque d’inondations soudaines.
- Les sécheresses estivales se répètent, avec des étés plus chauds et secs depuis 2018.
Cette alternance a des conséquences concrètes : en période de sécheresse, la recharge des nappes phréatiques devient insuffisante, alors que des pluies violentes ruissellent sans s’infiltrer.
Résultat : l’alimentation en eau potable peut être fragilisée. Les milieux naturels, comme les zones humides et les bords de Loire, subissent un stress hydrique qui menace la biodiversité locale (amphibiens, flore, insectes aquatiques).
Nantes face à la sécheresse et à la recharge des nappes phréatiques
La pluviométrie nantaise masque une réalité plus complexe : la sécheresse s’accentue sur le territoire, en particulier lors des étés récents. Les nappes phréatiques, qui assurent l’alimentation en eau potable, peinent à se recharger. Selon le BRGM, la Loire-Atlantique affichait à la fin du printemps 2025 un niveau des nappes inférieur à la normale, malgré un hiver 2023-2024 plutôt humide.
Cette situation résulte d’une combinaison de facteurs :
- Précipitations plus irrégulières : alternance de fortes pluies et de longues périodes sèches.
- Évapotranspiration accrue sous l’effet des températures plus élevées.
- Augmentation de la demande en eau pour les usages agricoles et urbains.
Le déficit hydrique fragilise les milieux naturels, l’agriculture, mais aussi la biodiversité de la région nantaise. Les autorités multiplient donc les mesures de vigilance, notamment via des arrêtés préfectoraux limitant l’irrigation ou l’arrosage.