Août 2025 est le troisième mois d'août le plus chaud sur terre jamais enregistré

Des records de chaleur en août 2025 : que révèlent les données Copernicus ?

Le service européen Copernicus sur le changement climatique a publié ses analyses pour août 2025.

Résultat : il s’agit du troisième mois d’août le plus chaud de l’histoire des relevés planétaires. Les températures mondiales ont été remarquablement élevées, avec des valeurs supérieures de 1,2°C à la moyenne de l’ère préindustrielle, une référence pour évaluer l’ampleur du réchauffement climatique. 

Les experts précisent que ces données s’appuient sur un large éventail de mesures : satellites, stations météorologiques et modèles numériques, garantissant une approche scientifique rigoureuse et fiable. Il est important de noter qu’aucune température moyenne globale précise pour août 2025 n’a été communiquée dans le dernier rapport.

Canicules et réchauffement climatique : impacts d’août 2025 sur la France et le monde

En Europe de l’Ouest et en Asie, les populations ont dû faire face à des vagues de chaleur d’intensité inhabituelle. Ces épisodes prolongés de températures élevées illustrent la multiplication des phénomènes extrêmes. En France, des villes comme Bordeaux ou la région de la Nouvelle-Aquitaine ont connu des pics de chaleur, accentuant les risques pour la santé et l’environnement.

Ces canicules se traduisent par une hausse des risques de sécheresse, une augmentation des incendies de forêt et des tensions accrues sur les ressources hydriques. Les villes, en particulier, sont confrontées à l’effet d’îlot de chaleur urbain, amplifiant encore les pics de température. Faut-il s’attendre à ce que ces phénomènes deviennent la norme chaque été ?

Réchauffement climatique : quel rôle des activités humaines dans les records d’août 2025 ?

Selon les analyses des scientifiques relayées par Copernicus, ce réchauffement accéléré s’explique principalement par l’augmentation des gaz à effet de serre dans l’atmosphère, produits par l’industrie, les transports et l’agriculture. Les émissions de CO₂ et de méthane sont pointées du doigt pour leur rôle dans l’élévation globale des températures.

Samantha Burgess, directrice adjointe de Copernicus, résume la situation en affirmant que les effets du réchauffement sont « de plus en plus visibles » sur la planète. Cette tendance met en lumière l’urgence d’agir, alors que l’objectif de limiter le réchauffement à +1,5°C, prévu par l’Accord de Paris, semble de plus en plus difficile à atteindre sans une réduction rapide des émissions.