Volcan Kilauea à Hawaï : des éruptions spectaculaires sous haute surveillance

Un volcan parmi les plus actifs du monde

Le Kilauea est réputé pour sa forte activité éruptive. Depuis 1983, il impressionne par la fréquence et la violence de ses émissions, offrant un spectacle unique et constant aux habitants de Hawaï comme aux visiteurs. Depuis la reprise de ses éruptions en décembre 2024, il a déjà connu 38 épisodes de fontaines de lave.

L’épisode éruptif démarré le 6 décembre 2025 s’inscrit donc dans une longue série, confirmant le caractère dynamique et imprévisible de ce volcan. Ces manifestations, brèves mais spectaculaires, alternent avec des phases de calme tout aussi imprévisibles.

#ULTIMAHORA 📹 El volcán Kilauea en Hawái lanzó una fuente de lava de aproximadamente 370 metros de altura, informó el Servicio Geológico de Estados Unidos.

Actualmente, los tres cráteres del volcán están produciendo fuentes, lo que es un "fenómeno extremadamente raro".

Video:… pic.twitter.com/nXVWMGl0Vn

— Revista RDM Los qué todos leen 🇲🇽🇺🇸🇨🇦 (@RdmRevista) December 10, 2025

Des fontaines de lave géantes observées

L’éruption du 6 décembre a débuté au petit matin, mobilisant l’attention des scientifiques et des systèmes d’observation locaux. Deux bouches distinctes, localisées au nord et au sud du cratère, ont propulsé des jets de lave atteignant parfois plus de 350 mètres de hauteur.

La dynamique observée s’avère intense, mais de courte durée. La bouche nord a cessé son activité la première, tandis que le sud du cratère a ralenti progressivement en soirée. L’épisode a duré plus de douze heures, pour se sceller vers 20h52.

Volumes et phénomènes associés

Au total, près de 16 millions de mètres cubes de lave ont été libérés lors de cette seule éruption, soit de quoi recouvrir plus de la moitié du plancher du cratère en fusion. Certaines zones resteront incandescentes plusieurs jours, prolongeant le spectacle et exigeant la plus grande vigilance en périphérie.

Sur le plan atmosphérique, l’éruption s’est accompagnée d’un panache de gaz volcaniques et de cendres ainsi que de filaments vitreux appelés « cheveux de Pelé » – des fibres de verre naturelles créées par l’étirement de gouttelettes de lave en altitude. Ces retombées ont été signalées dans la localité de Pāhala, sans provoquer de dégâts.

Conséquences, surveillance et sécurité

Malgré la violence de l’événement, aucune conséquence majeure n’est à signaler dans les zones habitées en périphérie. Le site a toutefois perdu une caméra de surveillance de l’USGS, détruite en direct par la lave et des fragments projetés.

La vigilance des autorités reste de mise. Le niveau d’alerte orange indique une forte activité interne, mais stipule que celle-ci reste confinée à l’intérieur du parc national des volcans d’Hawaï. L’absence de menace directe pour les résidents a été confirmée par les services locaux.

FAQ – Ce qu’on retient sur l’éruption du Kilauea

Où se situe précisément le volcan Kilauea ?

Le volcan Kilauea occupe le sud-est de la grande île de l’archipel de Hawaï, à l’intérieur du parc national des volcans.

Quels sont les principaux risques pour la population locale à l’heure actuelle ?

Les risques sont très limités pour les habitants grâce à la topographie du cratère et à la surveillance. L’activité éruptive reste actuellement confinée au sein du parc national et n’affecte pas les zones résidentielles.

Que signifient les « cheveux de Pelé » associés aux éruptions ?

Les « cheveux de Pelé » sont de fins filaments de verre volcanique formés par l’étirement de gouttelettes de lave dans l’air. Ils peuvent être transportés par le vent et se déposer à plusieurs kilomètres du cratère.

Le site reste-t-il accessible aux touristes malgré l’éruption ?

L’accès au site dépend de l’évolution de l’activité volcanique et des décisions des autorités. Certaines zones proches du cratère peuvent être ponctuellement interdites, mais le parc reste globalement ouvert sous surveillance stricte et balisage renforcé.

Combien d’épisodes éruptifs le Kilauea a-t-il connus récemment ?

Le volcan a déjà été le théâtre de 38 phénomènes éruptifs depuis décembre 2024, avec des intensités et des durées variables.