Tempêtes en France : quels seront les noms des tempêtes pour la saison 2025-2026 ?

Pourquoi nommer les tempêtes en France ?

Attribuer un nom distinct à chaque tempête majeure qui menace la France et ses voisins est une pratique désormais bien ancrée. L’objectif : rendre les alertes météo plus claires et mémorables, aussi bien pour les citoyens que pour les médias ou les autorités. Cette identification rapide aide chacun à mieux s’informer, à anticiper les risques et à réagir efficacement.

Depuis 2017, Météo-France coopère avec l’Espagne (AEMET), le Portugal (IPMA), la Belgique (IRM) et le Luxembourg (MeteoLux) pour établir chaque année une liste commune de prénoms. Cette démarche est parrainée et coordonnée au niveau international par l’Organisation météorologique mondiale (OMM).

Comment sont choisis et utilisés les noms des tempêtes ?

Chaque année, avant l’hiver, les cinq pays partenaires élaborent une liste alphabétique de 21 prénoms, alternant noms féminins et masculins, reflétant la diversité linguistique de la région. En 2025-2026, la liste comprend notamment : Alice, Benjamin, Claudia, Davide, Emilia, Francis, Goretti, Harry, Ingrid, Joseph, Kristin, Leonardo, Marta, Nils, Oriana, Pedro, Regina, Samuel, Thérèse, Vitor, Wilma.

Seules les tempêtes susceptibles de provoquer une vigilance vents violents d’au moins niveau orange (voire rouge) dans l’un des cinq pays reçoivent un nom. C’est le service météorologique qui émet le premier l’alerte qui baptise officiellement la tempête, et cette appellation est ensuite relayée par tous les membres du partenariat.

Les tempêtes strictement liées à des vents locaux (comme le mistral ou l’autan) ne sont pas concernées par cette procédure. Si une tempête touche d’abord le Royaume-Uni, l’Irlande ou les Pays-Bas, c’est leur propre liste qui s’applique.

Une liste de noms évolutive et internationale

La liste des noms change chaque année pour éviter la confusion et s’assurer que chaque événement météorologique reste unique dans la mémoire collective. En cas de tempête particulièrement destructrice, son nom peut être retiré ou remplacé par la suite pour ne pas raviver de souvenirs douloureux.

Les autres pays européens, comme l’Allemagne, la Suisse ou l’Autriche, utilisent leurs propres systèmes. L’Université libre de Berlin attribue également depuis 1954 des noms à toutes les dépressions et anticyclones, qu’ils soient dangereux ou non, mais ces appellations ne sont plus majoritaires dans la communication officielle.

Une extension du système de dénomination à l’ensemble de l’Europe est envisagée afin de renforcer la coordination et la lisibilité des alertes météo à l’échelle du continent.

Liste officielle des noms de tempêtes 2025-2026

Plus le prénom figure bas dans la liste, moins il est probable qu’il soit utilisé, la saison des tempêtes ne dépassant que rarement 21 épisodes majeurs.