Météo : vent, pluie neige, la semaine prochaine sera difficile en France
Après quelques journées calmes mais froides, la France va progressivement basculer vers un temps beaucoup plus agité. À partir du week-end puis tout au long de la semaine prochaine, les systèmes dépressionnaires venus de l’Atlantique vont se succéder, apportant pluies fréquentes, bourrasques parfois fortes près de la Manche et chutes de neige marquées en altitude, notamment sur les Alpes.
À partir de vendredi : retour de la pluie et ambiance franchement automnale
Dès vendredi, la pression commence à baisser et une première zone pluvieuse aborde la France par l’ouest. Elle progresse ensuite vers l’est en donnant des pluies le plus souvent faibles à modérées. Après les gelées parfois marquées de jeudi matin, le ressenti devient rapidement plus automnal : ciel couvert, humidité et températures un peu moins froides.
Le week-end des 29 et 30 novembre accentue cette transition. Une perturbation plus organisée arrive par la façade atlantique, en particulier sur la Bretagne. Bien qu’elle ne soit pas associée à une dépression exceptionnellement creuse, elle suffit à installer un temps maussade sur une grande partie du pays : pluie plus régulière, nuages nombreux et vent en renforcement.
En amont de la zone de pluie, les vents se renforcent progressivement, notamment sur le nord-ouest. Sans atteindre d’emblée les critères d’une tempête, l’épisode marquera la fin de la phase calme et donnera le ton de la semaine suivante : alternance de passages pluvieux, d’accalmies brèves et de coups de vent récurrents près des côtes.
Pluies fréquentes et sols fragilisés la semaine prochaine
Le mercredi 3 décembre, un épisode pluvieux plus marqué est attendu.
Le retour d’un flux océanique perturbé va multiplier les épisodes pluvieux. Les régions les plus exposées se situent globalement entre la Bretagne, l’Aquitaine et une large partie du Centre-Est. Sur ces secteurs, les fronts pluvieux se succéderont, entrecoupés de répit assez courts, sans véritable période durablement sèche.
Dans plusieurs bassins versants, les sols sont déjà gorgés d’eau ou fragilisés par des épisodes humides antérieurs. De nouvelles pluies soutenues pourront donc rapidement se traduire par un ruissellement accru, des montées de rivières plus rapides et, localement, par des débordements. Les zones urbaines et les vallées encaissées seront particulièrement sensibles en cas de fortes averses.
Neige en montagne : les Alpes en ligne de mire, le Massif central concerné aussi
Alors que la plaine connaîtra surtout la pluie, les massifs montagneux, eux, verront la neige faire un retour remarqué. Les Alpes devraient être particulièrement servies, notamment en seconde partie de semaine prochaine, lorsque de l’air plus frais s’invitera en altitude au passage des perturbations les plus actives.
L’altitude à partir de laquelle la neige remplace la pluie restera toutefois très changeante. Selon la masse d’air et la trajectoire de chaque front, la limite pluie-neige pourra s’abaisser parfois vers 1 200 à 1 500 m, puis remonter nettement lors des phases plus douces. Cette grande variabilité compliquera la gestion des domaines skiables et la circulation sur les routes d’altitude.
Le Massif central recevra lui aussi son lot d’épisodes neigeux, en particulier autour du 3 décembre, avec des chutes de neige prévues jusqu’en moyenne montagne. Combinée à un vent parfois sensible, cette neige pourra rendre les conditions de conduite délicates sur les cols et les axes exposés.
Températures en variations rapides, mais pas de froid marqué à court terme
Après la séquence hivernale de la semaine précédente, le début de décembre ne s’annonce pas vraiment rigoureux. Le flux venu de l’Atlantique apportera un air globalement plus doux, régulièrement renouvelé par le passage des perturbations. Les valeurs remonteront par moments au-dessus des normales de saison, surtout au nord, avant de redescendre légèrement derrière les fronts froids.
Ces oscillations régulières donneront une impression de montagnes russes thermiques, avec des phases plus douces suivies de rafraîchissements sensibles mais temporaires. Cette dynamique influencera directement la limite pluie-neige et le ressenti du froid, souvent amplifié par le vent et l’humidité plutôt que par des températures réellement basses.
À l’heure actuelle, les scénarios n’envisagent pas de véritable épisode de froid marqué avant au moins le 10 décembre. On restera donc dans une configuration plus humide que glaciale, avec un inconfort lié surtout aux précipitations et aux coups de vent.