Eruption de l'Etna, alerte maximale pour le trafic aérien

L’Etna : un volcan sous étroite observation

Dès l’aube du 25 août 2025, le réseau de surveillance volcanologique italien a signalé une activité éruptive importante. Un panache de cendres s’est élevé jusqu’à 4 500 mètres au-dessus du cratère, emporté par les vents vers l’est de la Sicile. On sait que l’Etna se distingue par sa fréquence d’éruptions : il a connu plus d’une vingtaine de réveils depuis 2000.

Chaque épisode force les scientifiques à rester en alerte : le suivi en temps réel des panaches, des secousses et des émissions gazeuses est essentiel. On l’a vu à plusieurs reprises, l’anticipation permet de limiter les risques pour la population et l’économie locale.

#Etna #Catania ore 5:45 pic.twitter.com/Ui3ghZqBqZ

— ale.lizzio 🦉 (@AleLizzio) August 27, 2025

Il respiro della terra, la colata lavica scende lenta mentre le esplosioni #stromboliane dominano il #cratere. #etna pic.twitter.com/7PydefcuPO

— Val Anton - it (@citiesval) August 25, 2025

Le transport aérien paralysé autour de l’Etna

Face à la densité du nuage de cendres, les autorités italiennes ont relevé le niveau de vigilance et instauré des mesures de sécurité pour le trafic aérien. L’espace aérien autour de Catane, principal aéroport de la région, a subi de nombreuses annulations et déviations de vols. Près de 40 liaisons ont été affectées en quelques heures.

Pourquoi cette prudence ? Les cendres volcaniques, abrasives, peuvent endommager les moteurs et réduire la visibilité. On conseille donc aux voyageurs de consulter régulièrement les prévisions météo et les annonces des compagnies. Ces perturbations ne sont pas sans rappeler d’autres phénomènes extrêmes qui touchent l’Europe, comme les sécheresses ou les incendies, eux aussi accentués par le changement climatique.

Impacts sur la santé, l’environnement et le climat : une vigilance accrue

L’éruption n’a pas seulement touché les transports. Les particules fines présentes dans les cendres détériorent la qualité de l’air. Les habitants de Catane, Nicolosi ou Zafferana Etnea ont dû limiter leurs déplacements extérieurs. On le sait, ces particules peuvent provoquer des gênes respiratoires, en particulier chez les plus fragiles.

Les conséquences s’étendent aux cultures et à la biodiversité : les retombées de cendres peuvent recouvrir les champs, perturber la croissance des plantes et compliquer l’accès à l’eau.