| La canicule revient dès ce weekend

La canicule revient dès ce weekend

Claire Krust

Publié par Claire Krust

Publié le 26 juin 2025 à 10:14

Alors que le mois de juin s’achève, la France s’apprête à vivre une canicule d’une ampleur rare pour cette période de l’année. Dès ce week-end, une vague de chaleur intense va s’abattre sur une large moitié sud et le centre du pays, avec un pic attendu lundi qui pourrait battre des records historiques pour un mois de juin.

canicule

Des températures déjà très élevées dès dimanche

Les premiers signes de cette nouvelle canicule se feront sentir dès dimanche 29 juin, avec des températures oscillant entre 34 °C et 38 °C dans le sud et le centre du pays.

Ce n’est toutefois qu’un avant-goût : lundi, le thermomètre pourrait grimper jusqu’à 40 °C localement, notamment dans le Sud-Ouest, la vallée du Rhône et une partie du Centre-Est. Certaines zones du Languedoc ou du Roussillon pourraient même approcher les 42 °C.

Un phénomène remarquable pour un mois de juin

Ce type de chaleur est généralement observé plus tard en été. Le fait qu’il survienne dès la fin juin le rend d’autant plus exceptionnel. En 2019, une canicule similaire avait marqué les esprits avec un record absolu de 46 °C à Vérargues (Hérault).

Si de tels sommets ne sont pas attendus cette fois, l’ampleur géographique et l’intensité de l’épisode pourraient faire de ce lundi 1er juillet l’un des jours de juin les plus chauds jamais enregistrés en France.

Une configuration météorologique propice à la chaleur

Ce nouvel épisode caniculaire s’explique par la persistance d’un puissant anticyclone centré sur l’ouest de la Méditerranée. Cette configuration bloque les perturbations océaniques et favorise les remontées d’air saharien. Le phénomène s’inscrit dans une dynamique déjà installée depuis plusieurs jours, et pourrait se reproduire dans les semaines à venir.

Des nuits tropicales et un stress thermique accru

Outre les températures diurnes extrêmes, les nuits s’annoncent difficiles avec peu de répit thermique. Dans plusieurs grandes villes, le mercure ne descendra pas sous les 20 °C, renforçant les risques pour la santé, notamment pour les personnes vulnérables.

Et après ? Un possible répit de courte durée

Les dernières modélisations entrevoient une possible baisse des températures autour du 3 juillet. Toutefois, les signaux pour la suite du mois restent préoccupants : d’autres vagues de chaleur pourraient se produire, notamment autour du 7-8 juillet.