Pollen et canicule : vigilance accrue pour les allergiques en France cet été
La vague de chaleur qui touche la France début août s’accompagne d’un pic de pollens, aggravant les risques pour les personnes allergiques. Plusieurs régions, du sud au centre-est, sont particulièrement concernées, entre températures extrêmes et concentrations polliniques record.

Canicule et pollens : un cocktail explosif pour les allergiques
Ce vendredi 8 août, la France subit une vague de chaleur remarquable, avec des températures dépassant les 40°C dans le sud et le centre-est. Cette météo extrême ne fait pas que fatiguer les organismes : elle favorise aussi la libération et la stagnation des pollens dans l’air, surtout en l’absence de vent et de pluie.
Les graminées restent les principales responsables des allergies estivales. Le risque est jugé « très élevé » (niveau 5/5) en Auvergne-Rhône-Alpes et Bourgogne-Franche-Comté. Même la Provence-Alpes-Côte d’Azur et la Corse, habituellement moins touchées, restent sous surveillance.
À ces pollens de graminées s’ajoutent ceux des urticacées (ortie, pariétaire), dont la concentration grimpe avec la chaleur. Selon le bulletin allergo-pollinique, l’Île-de-France, le Centre-Val de Loire, les Pays de la Loire et le sud connaissent des niveaux de risque élevés (4/5).
Quelles régions sont les plus exposées ?
La moitié sud de la France, ainsi que le centre-est, affichent les plus fortes concentrations de pollens et des températures caniculaires.
- Auvergne-Rhône-Alpes et Bourgogne-Franche-Comté : Risque allergique maximal pour les graminées et urticacées.
- Île-de-France, Centre-Val de Loire, Pays de la Loire : Niveaux de pollens d’urticacées très élevés.
- Provence-Alpes-Côte d’Azur, Corse : Risque modéré à élevé malgré des concentrations un peu moindres.
- Bretagne, Normandie, Grand Est, Hauts-de-France : Relativement épargnés en début de semaine grâce au vent et à la couverture nuageuse.
Autour de Tullins en Isère, la saison de l’ambroisie commence. Cette plante invasive, redoutée des allergiques, émet un pollen très allergisant de début août à septembre.
Symptômes et risques concrets : ce que l’on risque
En cette période, les personnes sensibles peuvent voir leurs symptômes s’intensifier :
- Rhinites allergiques (nez qui coule, éternuements, congestion nasale)
- Conjonctivites (yeux rouges, larmoiements, démangeaisons)
- Crises d’asthme pour les sujets à risque
La combinaison chaleur extrême + pollens élevés crée un effet « soufflet sur les braises » pour les allergies, particulièrement en ville où la pollution s’ajoute aux pollens.