Incendie dans l'Hérault : 80 hectares ravagés sous l’effet du vent, une mobilisation record des secours

Retour sur l’incendie : un feu attisé par le vent à Aumelas

Dimanche 26 octobre 2025, un feu de végétation s’est déclaré en pleine journée sur la commune d’Aumelas, au nord-ouest du département de l’Hérault. Le sinistre a pris naissance de part et d’autre de la route départementale 114, dans une zone composée essentiellement de garrigue basse et de chênes kermès.

Les conditions météorologiques étaient particulièrement défavorables : le vent soufflait en rafales pouvant atteindre 60 km/h, accélérant la propagation des flammes sur un terrain déjà vulnérable à la sécheresse. Ce type de vent, en météorologie, désigne un flux d’air soudain et violent, souvent responsable d’un emballement des feux de végétation.

Face à ce danger croissant, les pompiers ont déployé d’importants moyens dès le début du sinistre. Cinq groupes d’intervention, soit près de 90 sapeurs-pompiers, sont intervenus sur le terrain. Ils ont reçu le soutien de moyens aériens avec, au total, six largages de Canadair pour contenir la progression du feu.

🔥 L'#incendie d'#Aumelas, dans l'#Hérault, est fixé après avoir parcouru 80 hectares

🚒✈️ Il a nécessité l'intervention de 90 sapeurs-pompiers appuyés par 2 Canadairs qui ont réalisé 6 largages
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📹 SDIS34

🚫Évitez le secteur
🚒Facilitez l'accès aux secours #FeuxDeForêt pic.twitter.com/O6Wpr3q49r

— Association Prévention & Signalement Feux De Forêt (@asso_psfdf) October 26, 2025

Des moyens exceptionnels pour limiter les dégâts

L’action rapide et coordonnée des secours a permis de fixer l’incendie en quelques heures. Les opérations au sol, combinées à l’efficacité des largages aériens, ont réussi à préserver une grande partie des espaces naturels. Malgré tout, le feu a parcouru environ 80 hectares, touchant principalement la garrigue basse et les chênes kermès, mais épargnant plusieurs zones vertes.

Les autorités locales, en lien avec les sapeurs-pompiers de l’Hérault, ont maintenu une surveillance accrue de la zone tout au long de la soirée afin d’éviter toute reprise. Ce protocole est essentiel après un incendie, car des foyers résiduels peuvent subsister sous la cendre et repartir en cas de vent ou de hausse des températures.

Parallèlement, une enquête a été ouverte pour déterminer l’origine exacte du feu, qui reste à ce jour inconnue.