Climat Hauts-de-France : pluviométrie, ensoleillement - Quand partir ?

Un climat océanique marqué

Les Hauts-de-France reçoivent en moyenne 700 à 800 mm de précipitations par an, avec une répartition relativement homogène sur l’année. L’automne et l’hiver sont les saisons les plus pluvieuses. Le nombre de jours de pluie est élevé, dépassant souvent 120 jours par an dans l’Artois et la Picardie.

L’ensoleillement est l’un des plus faibles de France métropolitaine, avec environ 1 550 à 1 650 heures par an, contre plus de 2 500 heures en Provence. Les mois de décembre et janvier ne dépassent guère 40 à 60 heures de soleil, alors que juin et juillet atteignent 180 à 200 heures.

Les températures sont modérées : à Lille, la moyenne annuelle est d’environ 11 °C, avec des minimales hivernales proches de 1 °C et des maximales estivales de 23 à 25 °C. Sur le littoral, les amplitudes thermiques sont encore plus faibles.

Températures (°C) – Lille et littoral comparés

Pluviométrie (mm et jours de pluie) – Lille

Ensoleillement (heures / mois) – Lille

Vent (vitesses moyennes et rafales max) – Littoral et intérieur

Bilan : quand partir dans les Hauts-de-France ?

Historique : les records climatiques dans les Hauts-de-France

Les Hauts-de-France, bien que situés dans une région tempérée, ont connu des records météorologiques marquants. Le record de chaleur récent est de 36,5 °C à Godenvillers en septembre 2020, preuve que les vagues de chaleur s’intensifient jusque dans le nord du pays.

Les températures minimales extrêmes peuvent descendre sous les -10 °C lors d’hivers rigoureux, surtout à l’intérieur des terres, mais ces épisodes deviennent plus rares avec le réchauffement climatique.

Évolution des températures

Depuis le milieu du XXᵉ siècle, les Hauts-de-France connaissent un réchauffement marqué. À Lille, par exemple, la température moyenne annuelle a augmenté d’environ 2,3 °C entre 1955 et 2022. Cette hausse est comparable dans les principales stations de la région (Beauvais, Boulogne-sur-Mer, Creil, Saint-Quentin), avec une progression de 0,3 °C par décennie en moyenne.

Concrètement, cela signifie que les hivers sont moins froids et les étés plus chauds. Les épisodes de gel deviennent moins fréquents, tandis que les vagues de chaleur s’intensifient. On observe aussi une multiplication des journées dites « anormalement chaudes » : à Saint-Quentin, par exemple, le nombre de jours de chaleur inhabituelle a bondi de plus de 40 jours en 30 ans.

Historique des tempêtes et phénomènes extrêmes

Les Hauts-de-France, exposés aux flux atlantiques et aux coups de vent venus de la Manche, connaissent régulièrement des tempêtes hivernales. Si les vents moyens sont modérés (12 à 14 km/h en plaine), les rafales peuvent dépasser les 100 km/h lors des tempêtes d’automne et d’hiver. Les littoraux du Pas-de-Calais et de la Somme sont particulièrement exposés à ces coups de vent violents, qui provoquent parfois des submersions marines.

Les pluies intenses liées aux perturbations atlantiques et aux orages estivaux peuvent aussi provoquer des inondations locales. De plus, la région est exposée au retrait-gonflement des argiles, un phénomène accentué par les alternances sécheresse/pluie qui fragilisent les sols et les constructions.