Mexique : quels endroits éviter en 2025 pour un voyage serein ?

Comprendre la carte des risques au Mexique

Les autorités Françaises publient des cartes de vigilance par État et par axes routiers, afin d'indiquer aux voyageurs les zones qu'il vaut mieux éviter. Il suffit de renseigner le pays visé pour en savoir plus. 

En résumé : zones rouges (formellement déconseillées), zones orange (déconseillées sauf raison impérative) et zones jaunes. 

Dans le cas du Mexique, quelques régions font l'objet de conseils de prudence. 

Toutefois, la plupart des hauts lieux du tourisme (péninsule du Yucatán, Basse-Californie du Sud, Oaxaca capitale, Puebla centre historique, etc.) restent accessibles avec des précautions simples : déplacements de jour, opter pour les routes à péage, préférer les taxis ou VTC officiels.

Endroits à éviter au Mexique (au 24 novembre 2025)

États formellement déconseillés

• Tamaulipas : l’État est classé en zone rouge, à l’exception d’une partie sud‑ouest abaissée d’un cran. On évite notamment l’axe frontalier et les trajets nocturnes.

• Guerrero : l’État est globalement à éviter. Les stations d’Ixtapa‑Zihuatanejo et d’Acapulco peuvent être rejointes par voie aérienne uniquement, avec vigilance renforcée sur place. 

• Culiacán (Sinaloa) : la ville est formellement déconseillée en raison d’un niveau de violence durablement élevé.

États déconseillés sauf raison impérative

• Zone frontalière États‑Unis/Mexique : prudence maximale sur l’ensemble de la frange nord, où les trafics et enlèvements restent plus fréquents. 

• Basse‑Californie (Nord) : l’État est en orange ; Tijuana et Tecate sont, elles, classées au niveau supérieur. 

• Chihuahua, Durango, Nayarit, Zacatecas, Morelos : vigilance accrue, déplacements limités aux zones urbaines et axes à péage.

• Jalisco (sud‑ouest et région de Los Altos) : on évite les zones montagneuses et rurales. Puerto Vallarta reste possible, idéalement par avion et en restant dans la zone hôtelière. 

• Parties de Michoacán, Guanajuato, Nuevo León (est), Veracruz (nord) : éviter les excursions improvisées en montagne et privilégier les visites encadrées.

• Chiapas : la frontière avec le Guatemala et la Selva Lacandona sont déconseillées. Tuxtla Gutiérrez, San Cristóbal de las Casas et le site de Palenque restent accessibles, Palenque de préférence via l’autoroute 186 depuis Villahermosa.

Villes et quartiers à proscrire

• Acapulco : en dehors de la zone hôtelière et d’un accès par avion, la ville est déconseillée, sauf raison impérative.

• Sonora : Nogales et Ciudad Obregón ; Coahuila : Piedras Negras ; État de Mexico : Toluca ; Veracruz : villes de Veracruz et Coatzacoalcos. 

• Mexico (CDMX) : on évite les colonies au nord et nord‑est du Zócalo (Centro au‑delà du périmètre touristique, Morelos, Tepito, Nicolas Bravo, Lagunilla, Popular Rastro) et on redouble de prudence à Gustavo A. Madero et Iztapalapa.

Routes à éviter

• Monterrey – Nuevo Laredo (85), Monterrey – Ciudad Victoria (85) – Tampico (83), Puebla – Orizaba (150D), Mexico – Cuernavaca (95, route libre), Oaxaca – Tehuantepec (190), San Cristóbal – Palenque (199). Ces axes concentrent accidents, vols et barrages illégaux ; privilégier des alternatives à péage en journée. 

Cas particulier : Chiapas et la route 199

Des carreteras avec barrages ou enlèvements express sont signalés entre San Cristóbal et Palenque (route 199). Mieux vaut privilégier un transfert privé ou un bus direct, et éviter les détours non balisés. 

Zones très touristiques : on y va, mais avec les bons réflexes

Riviera Maya (Cancún, Playa del Carmen, Tulum) : l’essentiel du tourisme se déroule sans incident. Méfiance toutefois face aux tentatives d’extorsion routière dans le Quintana Roo, surtout en haute saison ; on ne paie jamais d’« amende » sans reçu officiel et on compose le 911 en cas de doute. 

Basse‑Californie du Sud (La Paz, Los Cabos) : très fréquentée pour la mer de Cortez, on circule de jour et on préfère les routes à péage. Les plages isolées se visitent accompagné, avec un suivi météo sérieux.

Vallée de Mexico (CDMX, Teotihuacan) : le site de Teotihuacan est sûr, mais les bus « colectivos » qui traversent des villes à risque sont à éviter. On choisit une ligne directe ou une excursion encadrée. 

Conseils pratiques de sécurité pour son voyage

• Déplacements de jour, en privilégiant les autoroutes à péage et les bus de grandes compagnies ; éviter les « colectivos » et les routes secondaires isolées.
• En ville, utiliser les taxis de station ou des VTC (Uber, Didi, Cabify) avec options de sécurité activées ; ne pas héler un taxi dans la rue la nuit.
• Programmer les itinéraires à l’avance et désactiver les détours « raccourcis » vers des zones non touristiques.
• Porter peu de bijoux, répartir les moyens de paiement et conserver une photocopie des documents d’identité séparée des originaux.
• Retirer de l’argent à l’intérieur des banques ou centres commerciaux, jamais sur un distributeur isolé.
• Sur la côte, vérifier l’état du matériel de plongée et les conditions de mer ; souscrire une assurance adaptée aux activités.
• Dans le Chiapas et certaines régions rurales, préférer une excursion encadrée aux trajets indépendants, notamment vers Palenque. 

FAQ express

Peut‑on voyager dans la péninsule du Yucatán en ce moment ?

Oui, la majorité des voyageurs s’y rendent sans problème. On applique les réflexes de base, on évite la conduite de nuit et on reste sur les axes principaux et les zones hôtelières.

La route 199 San Cristóbal – Palenque est‑elle sûre ?

Des barrages et agressions y sont rapportés ; mieux vaut un transfert privé, un bus direct ou une excursion encadrée, et éviter les trajets nocturnes.

Le nord frontalier est‑il à proscrire ?

On limite au strict nécessaire, on privilégie l’avion entre grandes villes et on évite certaines routes listées plus haut.