Températures en forte hausse : la France s'apprête-t-elle à retrouver l'été ?
La météo va connaître un tournant notable en fin de semaine, avec un retour du soleil et de la chaleur sur une grande partie de l’Hexagone. Doit-on s’attendre à un simple épisode chaud ou à une véritable prolongation estivale ? Les dernières prévisions pointent vers un scénario durable, porté par un anticyclone bien installé.

Le sud de la France retrouve des températures estivales
Dès vendredi, la moitié sud bénéficiera d’un franc retour du soleil. Le vent sera discret, l’air deviendra plus sec, et les températures grimperont de façon marquée. Les modèles prévoient des pointes de 27 à 29°C, voire jusqu’à 30°C sur le Sud-Ouest et le pourtour méditerranéen.
Ces chiffres rappellent davantage un mois de juillet qu’un mois de septembre, même si les matinées resteront fraîches dans les campagnes. Ce contraste entre la douceur des journées et la fraîcheur matinale souligne le caractère encore transitoire de la saison.
Le nord sous les nuages, mais une amélioration attendue
Sur la moitié nord, le ciel restera nuageux au début de la séquence. Cependant, une évolution favorable est attendue au fil du week-end. Dès dimanche et surtout lundi, les éclaircies deviendront plus larges et les températures progresseront.
La barre des 23 à 25°C sera fréquemment atteinte, soit des niveaux supérieurs aux normales de saison pour la période. Ce redoux participera à installer des conditions plus agréables pour la rentrée, notamment dans les grandes villes du nord de la Loire.
Un simple pic de chaleur ou une tendance durable ?
Faut-il s’attendre à un bref coup de chaud ou à une véritable prolongation estivale ? Les dernières analyses des modèles numériques confirment la persistance d’un anticyclone robuste depuis les Açores jusqu’au sud de la France. Ce système de hautes pressions dirige un flux plus chaud venu du sud-ouest, stabilisant l’atmosphère.
Les bulletins à moyen terme laissent entrevoir plusieurs jours consécutifs de temps sec et ensoleillé, sans excès de chaleur extrême. Cette séquence, sans atteindre les seuils de la canicule, s’inscrit dans une dynamique plus globale : le maintien d’une météo estivale au moins jusqu’à la fin de la deuxième décade de septembre.