Quel a été le Noël le plus froid jamais enregistré en Auvergne‑Rhône‑Alpes ?
Le froid exceptionnel du jour de Noël a marqué plusieurs épisodes historiques en France. En Auvergne‑Rhône‑Alpes, le record date de 1962, durant l’hiver rigoureux de 1962‑1963. On décrypte cet événement météorologique et son contexte exceptionnel.
Un Noël 1962 exceptionnellement froid
L'hiver 1962‑1963 reste gravé dans les mémoires comme l’un des plus rigoureux du XXᵉ siècle en France. Dès la troisième décade de décembre, le froid s’installe durablement et le jour de Noël 1962 connaît une amplitude exceptionnelle : toutes les stations hors littoral relèvent des températures entre –12 °C et –16 °C. On retient ce Noël comme le plus froid du XXᵉ siècle. Ces données s’appuient sur des mesures consolidées par les observations météo de l’époque.
Auvergne‑Rhône‑Alpes, tout comme le reste du pays, a ressenti cette vague de froid. Bien que les relevés précis station par station ne soient pas toujours disponibles pour ce Noël, l’événement national offre un bon indicateur de l’ampleur du phénomène.
D’autres épisodes froids remarquables en région
Une référence encore plus glaciaire se situe à Gelles (Puy‑de‑Dôme) durant l’hiver 1941‑1942. À la fin décembre 1941, les températures descendent jusqu’à –35 °C dans ce secteur, constituant la valeur la plus basse enregistrée dans la région Auvergne‑Rhône‑Alpes. Le Puy‑en‑Velay affiche lui aussi des gelées sévères avec –23 °C, tandis que Clermont‑Ferrand affiche –22 °C et Lyon –21 °C. Ces chiffres montrent que des journées antérieures à Noël ont atteint des extrêmes encore plus marqués que ceux de 1962.
Cependant, Noël 1962 demeure le jour de fête le plus froid du siècle entier, alors que l’hiver 1941‑42 a connu des épisodes plus intenses hors période de Noël.
Tendances climatiques et recul des gelées
Depuis les années 1960, la fréquence des gelées en Auvergne‑Rhône‑Alpes a nettement diminué. Par exemple, au Puy‑en‑Velay, on passe de 97 jours de gel en moyenne par an (1960‑1980) à 74 jours entre 2015 et 2024. Clermont‑Ferrand affichait 70 jours il y a quelques décennies, contre 46 jours récemment. L’hiver 1962‑1963 reste le plus froid enregistré depuis 1959. Ces données soulignent combien un Noël aussi froid que celui de 1962 paraît aujourd’hui presque inimaginable dans le contexte climatique actuel.
Conseils pratiques à retenir
- Froid extrême : Noël 1962 a vu des températures jusqu’à –16 °C. Face à un tel froid, c’est essentiel de bien se couvrir, protéger les tuyaux d’eau, vérifier les systèmes de chauffage.
- Surveillance des gelées : lors d’épisodes froids prolongés, anticiper les conséquences sur les cultures, les infrastructures, l’habitat.
- Changement climatique : la baisse des jours de gel illustre les impacts du réchauffement. On reste attentifs aux évolutions, même si les vagues de froid restent possibles.
FAQ - Questions fréquentes
Le Noël le plus froid jamais enregistré en Auvergne‑Rhône‑Alpes remonte à 1962, au cours de l'hiver 1962‑1963, qui fut l’un des plus rigoureux du XXᵉ siècle. Ce jour-là, les températures observées dans la région, comme dans une grande partie de la France hors littoral, ont varié entre –12 °C et –16 °C. Ces valeurs extrêmes font de Noël 1962 un événement météorologique marquant, documenté par les archives climatiques.
La température la plus basse enregistrée en Auvergne‑Rhône‑Alpes a été de –35 °C à Gelles, dans le Puy‑de‑Dôme, à la fin décembre 1941, lors de l’hiver 1941‑1942. D’autres records incluent –23 °C au Puy‑en‑Velay, –22 °C à Clermont‑Ferrand et –21 °C à Lyon la même année. Ces épisodes n’ont toutefois pas eu lieu à Noël mais démontrent le potentiel de froid extrême régional.
Depuis les années 1960, la fréquence des journées de gel a nettement diminué dans la région Auvergne‑Rhône‑Alpes. Par exemple, au Puy‑en‑Velay, le nombre de jours de gel est passé de 97 en moyenne par an (1960‑1980) à 74 entre 2015 et 2024. Clermont‑Ferrand a connu une baisse de 70 à 46 jours. Cette évolution souligne un recul généralisé des épisodes de froid extrême dans la région.
L’hiver 1962‑1963 est statistiquement le plus rigoureux enregistré depuis le début des relevés climatiques en Auvergne‑Rhône‑Alpes. Cet hiver s’est distingué par la durée et l’intensité du froid, notamment à Lyon où 45 jours consécutifs sans dégel ont été mesurés. Il demeure une référence en matière de sévérité hivernale dans toute la région.
Noël 1962 reste un événement exceptionnel car il représente le jour de fête le plus froid observé au XXᵉ siècle en France, avec des températures entre –12 °C et –16 °C dans la majorité des stations hors littoral. Même si d’autres hivers ont connu des records plus bas à d’autres dates, la sévérité du froid ce jour-là reste inégalée pour une fête de Noël, ce qui en fait un moment marquant de la mémoire climatique nationale.