Bilan météo septembre 2025 : un mois sous le signe des extrêmes en France

Des températures en montagnes russes

Septembre 2025 aura mis fin à une longue série de 11 mois consécutifs plus chauds que la normale. Avec un déficit très léger de -0,1°C, ce mois se classe comme le deuxième septembre consécutif légèrement en dessous des moyennes, contrastant nettement avec septembre 2023, le plus chaud jamais observé depuis 1900.

La journée du 19 septembre a vu un pic de chaleur remarquable avec 36,9°C à Ayros-Arbouix (Hautes-Pyrénées), tandis que la température la plus basse a été relevée à Arques (Aude) le 27, avec seulement 1,0°C. Certaines régions, comme Bastia, ont tout de même connu un excédent de +0,7°C, alors que Montélimar affichait un déficit de -0,7°C.

Des précipitations très contrastées

Les précipitations du mois de septembre 2025 ont été très hétérogènes. À l’échelle nationale, on observe un excédent de +17 % par rapport à la normale. Cependant, la Corse a fait face à une sécheresse persistante, avec seulement 2,6 mm de pluie relevés à Alistro.

À l’opposé, certaines villes du Nord-Est ont battu leurs records de pluviométrie mensuelle : 170,3 mm à Nancy, 146 mm à Bâle-Mulhouse et 111 mm à Sélestat. Le Ballon de Servance (Haute-Saône) a enregistré la plus forte pluviométrie du mois avec 314 mm.

Des épisodes intenses ont également marqué le Sud-Est et la Bretagne, comme le 22 septembre où Le Castellet a reçu 148 mm en 24 heures, Avignon 133 mm, et Saint-Brieuc 95,7 mm.

Ensoleillement : un déficit marqué

L’ensoleillement a été déficitaire de -12% sur l’ensemble du pays, principalement à cause d’une goutte froide persistante en toute fin de mois, responsable de nombreux jours gris sur une large partie du territoire.

Nice tire son épingle du jeu avec 278 heures de soleil, tandis qu’Egletons (Corrèze) n’a bénéficié que de 119 heures d’ensoleillement.

Phénomènes marquants et extrêmes météo

Outre les écarts de température et de précipitations, le mois de septembre a été rythmé par 22 jours d’orages, générant 28 123 impacts de foudre nuages-sol sur le territoire. Les intempéries ont particulièrement touché le Sud-Est et la Bretagne les 21 et 22 septembre.

À noter également : les premières neiges à moyenne altitude en montagne, ainsi qu’un record de froid journalier à Paris, avec seulement 10,8°C le 24 septembre.